HISTOIRE POPULAIRE DE L'EURE-ET-LOIR
L'histoire populaire de l'Eure-et-Loir s'inspire - modestement - des ouvrages de Howard Zinn "Une histoire populaire des États-Unis" et de Gérard Noiriel "Une histoire populaire de la France". Elle se présente sous la forme de notes, d'aperçus illustrés. Les lieux, les faits et les personnes évoquées dans cette esquisse de chronologie renvoient à des articles en ligne plus étoffés. Ces articles pouvant être publiés sur le présent blog du Cercle Condorcet-Viollette d'Eure et Loir ou sur d'autres sites. Cette chronique d'histoire populaire débute aux origines et s’arrête au seuil de la mondialisation. La période présente est traitée sur ce blog, du point de vue laïque et républicain, dans d'autres articles publiés au fil de l'actualité. Cette histoire en ligne est en construction permanente.
"Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens"
Proverbe africain
Une histoire populaire de l'Eure-et-Loir, des Carnutes aux Gilets Jaunes.
Préhistoire
Des êtres humains ont vécu dans les territoires de l'actuelle Eure-et-Loir bien longtemps avant les Gaulois. Leur mémoire s'est conservée dans le paysage eurélien grâce à une série de mégalithes: dolmen, menhir, tumulus, polissoirs. Il en existe un inventaire sur Wikipédia. Le mode de vie, habitat, alimentation, outils, pêche, chasse, arts... des hommes préhistoriques est présenté sur le site Hominidés.
Le dolmen de la Brosse, à Nottonville, le "palet de Gargantua" selon une légende.
Les Carnutes
La Gaule comptait une soixantaine de "peuples" ou de "cités". Parmi eux les Carnutes vivaient sur un vaste territoire. Selon les départements actuels, il s'agissait de la plus grande partie de l'Eure et Loir (sauf le Nord occupé par les Durocasses), le Loir-et-Cher, le Loiret et une partie des Yvelines. Chaque année les druides s'y réunissaient dans un lieu sacré qui n'a toujours pas été localisé. Ces quarante dernières années les archéologues ont renouvelé notre connaissance des Gaulois. Les images du village au fond des bois due à la sympathique BD "Astérix" ou des grands guerriers due à la propagande nationaliste s'effacent au profit d'un examen des sources écrites, des vestiges, de l'exploration vue d'avion et même de l'examen des pollens.
L’archéologue Jean-Louis Brunaux offre une synthèse des travaux les plus récents dans plusieurs livres. Parmi ces ouvrages "Nos ancêtres les Gaulois" (en poche, à lire en priorité), "Alésia", "Vercingétorix, la force et le verbe", "Les Gaulois, vérités et légendes"... Gaulois et plus largement Celtes ont bâti une civilisation à part entière qui a duré des siècles et dont on retrouve les traces plus nombreuses qu'on le croit dans nos campagnes. Sait-on par exemple que les Gaulois ont inventé le marnage (l'amendage des terrains avec de la craie) qui a permis de rendre fertile des régions comme la Beauce. Lors des Rendez-vous de l'histoire en 2018 à Blois, Jean-Louis Brunaux évoquait le remarquable essor de nos connaissances sur cette civilisation:
Une magnifique exposition de la Cité des sciences et de l’industrie, du 19 octobre 2011 au 2 septembre 2012 a également largement diffusé ces découvertes en montrant en détail comment les Gaulois vivaient au jour le jour. Le catalogue, très riche en informations et en illustrations, est toujours disponible. Il est paru aux Editions La Martinière. Les vestiges de l'époque gallo-romaine sont rares. Les restes d'un fanum (temple) sont visibles à Bû.
Une ferme gauloise reconstituée.
Le Moyen-Age
Cette période est marquée par les invasions dites barbares, la diffusion du christianisme, la guerre de cent ans et le développement du commerce du blé. La région se couvre de châteaux, d'églises et d'une cathédrale rapidement célèbre. Beaucoup de livres lui sont consacrés. Celui de Jean-François Blondel "La cathédrale" propose des réflexions aussi bien sur le symbolisme et le merveilleux chrétien que sur les bâtisseurs, l'évolution des chantiers et même leur financement. La ville de Chartres prends son essor. La vie des paysans sur lesquels repose le système féodal est aléatoire. Elle a été décrite par Jacques Le Goff dans de nombreux ouvrages, dont "Pour un autre Moyen Âge : temps, travail et culture en Occident" La parenté jouait un rôle primordial dans ce système. Jacques Le Goff commente la place des femmes dans un entretien en ligne. Les famines n'étaient pas rares et la recherche de la nourriture une obsession. Il est significatif qu'une des batailles locales les plus célèbres, à Rouvray-Saint-Denis, porte le nom de bataille des harengs. Le 12 février 1429, l'armée française attaquait un convoi anglais transportant des poissons et d'autres victuailles.
Le Labour, dans Les Très Riches Heures du duc de Berry.
Dans "Le travail au Moyen-Age", l'historien Robert Fossier évoque les conceptions de cette époque: "Si de nos jours le travail est une valeur, il en va tout autrement au Moyen Age. L’oisiveté, loin d’être blâmée, y est « sainte », digne d’estime voire d’admiration, à l’exemple du moine voué à la prière. Le négoce est « vulgaire et impie », quant au « travail », le mot n’existe pas avant le XVI° siècle. Travailler est une punition, celle que le créateur infligea au premier couple après la Faute. Cette malédiction est confirmée par la pratique de l’esclavage, puis du servage : ceux qui travaillent au profit des autres sont des êtres asservis. Avilissant, forcé, le travail va progressivement apparaître, aux yeux des chrétiens, comme une occasion de rachat. Il faut attendre l’an mil environ pour que le travail devienne une forme d’obéissance naturelle au créateur".
Renaissance et temps modernes
En s'appuyant sur la redécouverte du monde antique, grec et latin, l'Europe entre dans une grande période. Le latin reste encore la langue de communication. Les peuples parlent des langues locales. Dans la région de l'Eure-et-Loir et au delà, les dialectes utilisés sont regroupés sous le terme de "Orléanais", une des variétés de la langue d'Oïl. La promotion de la langue française accompagne l'unification du royaume. Au XVI° siècle, ce sera en l'oeuvre de La Pléiade, un groupe de sept poètes particulièrement brillants. L'un d'eux est né à Nogent-le-Rotrou, c'est Rémy Belleau, dont les plus belles œuvres sont "Chant pastoral de la paix" et "La Bergerie". Plus tard, le duc de Saint-Simon rédigera ses Mémoires, chef d'oeuvre littéraire, dans son château à La Ferté-Vidame.
Les moulins étaient nombreux. Le moulin à vent de la Garenne se trouve à Ymonville. Il est daté du XVII° siècle. C'est un moulin sur pivot comme il en a existé beaucoup. C'était le cas du moulin prés duquel s'est déroulée la bataille de Valmy. C'est tout le corps du moulin qui s'oriente suivant le vent. Ces moulins pouvaient être démontés et implantés ailleurs. Mais, presque tout en bois, il étaient exposés au risque d'incendie. Les meuniers devaient veiller en permanence au bon fonctionnement du moulin, entretenir les meules, être attentif au sens et à la force du vent pour aussitôt travailler dès qu'il était favorable, monter les sacs de grains, les vider dans la trémie, contrôler la farine obtenue, la transférer... C'était un travail dur. Le maître meunier était un personnage important. Le moulin de la Garenne est inscrit aux monuments historiques. En Eure-et-Loir, des moulins demeurent à Frouville-Pensier, Ozoir-le-Breuil, Sancheville, prés d'Ouarville...
L'ordre social était organisé autour des trois Ordres: aristocratie, clergé, tiers-état. Charles Loyseau, un jurisconsulte né en 1566 à Nogent-le-Roi, en donnera un tableau dans un "Traité des ordres et simples dignités" paru en 1610. Ce tableau est une justification. Selon lui :"Chacun des trois ordres est encore divisé à l'intérieur, à l'exemple de la hiérarchie céleste. Dans le clergé, il y a le prêtre, l'évêque et le cardinal. La noblesse a la simple noblesse, la haute noblesse et les princes. Le Tiers-Etat est aussi le plus ample. Il y a les gens de lettres, de finances, de commerce. Mais aussi les métiers de labours ou de fermiers, métiers interdits à la noblesse, comme celui de faire du commerce. Il y a les artisans qui exercent les métiers manuels, qui sont communément appelés vils ou abjects. Et au-dessous encore ceux qui gagnent leur vie uniquement avec la force de leur bras, qui sont les plus vils du bas peuple". Il faudra plus d'un siècle pour que la Révolution française mette à bas cette hiérarchie cautionnée par la religion.
Révolution française
Parmi de nombreux autres citoyens, trois Euréliens ont joué un rôle important dans la Révolution française: Sieyès, Marceau et Brissot. Emmanuel-Joseph Sieyès, abbé de son état, est entré dans les ordres en 1774. En 1788 il est chancelier de la cathédrale de Chartres. L'année suivante il rédige la célèbre brochure "Qu'est-ce que le Tiers-Etat ?" Elle est vendue à 30.000 exemplaires en quatre semaine. Sa thèse est simple et frappante : "Qu’est-ce que le Tiers-État ? Tout. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique ? Rien. Que demande-t-il ? À y devenir quelque chose". Ce raisonnement sera le fondement de l'Assemblée nationale nouvellement créée.
François Séverin Marceau est né en 1769 à Chartres. Il s'engage à seize ans dans l'infanterie. En 1791, il rejoint le premier bataillon de volontaires d’Eure-et-Loir. Il devient capitaine et général de division en 1793. Il est unanimement respecté pour sa façon de conduire la guerre. Il est mortellement blessé en Allemagne et tombe aux mains de l'ennemi, l’archiduc Charles. Celui-ci tente de le sauver puis le fait inhumer avec les honneurs des deux armées. Son nom inspirera longtemps après ceux qui se réfèrent à la philosophie républicaine.
Jacques Pierre Brissot est né à Chartres en 1754. Issu d'une famille roturière, avocat, il rallonge son nom (en l'anglicisant) et devient Brissot de Warville (inspiré de Ouarville). Ami de Sieyès, il fonde dés 1789 un journal "Le Patriote français" pour défendre les thèses républicaines. Élu à l'Assemblée législative, réélu à la Convention il anime un véritable parti surnommé "brissotin" qui deviendra ensuite "girondin". Ses écrits et discours ont influencé le cours de la Révolution.
Les départements sont créés en 1790. L'Eure-et-Loir réunit une partie de la Beauce et du Perche ainsi que le Drouais, le Thymerais, le Hurepoix et la Vallée de l'Avre.
Le XIX° siècle est le moment de changements vertigineux avec la révolution industrielle. Les entreprises se développent. Les usines se multiplient, en particulier dans le Drouais avec les manufactures textiles Waddington et l’imprimerie Firmin Didot. Le commerce du blé à Chartres et celui de la laine à Châteaudun et sa célèbre foire. De nombreux Percherons et Beaucerons tenterons leur chance au Québec. Gérard Boutet a retracé de certains dans son livre "Les Beaucerons de l'autre bord" paru aux Editions Jean Legué. Celui-ci fut le grand libraire de Chartres avant que l'Esperluette lui succède.
La condition ouvrière était dure. De nombreux ouvrages, romans ou études, y sont consacrés. Le site Babelio en présente 60. Parmi ces publications figure en bonne place le "Dictionnaire du mouvement ouvrier français", le "Maitron" du nom de celui (Jean Maitron) qui a dirigé cette édition exceptionnelle par son ampleur et sa qualité. Le Maitron est aujourd’hui accessible en ligne. On y trouve notamment des biographies de militants en Eure-et-Loir. Elvire Serrouin, née en 1839 à Janville, couturière, mariée à un ouvrier charron obligé de dormir à son usine toute la semaine. Maurice Doublier, né en 1873 à Cloyes, commis en épicerie, syndicaliste et chansonnier. Il fut un des animateurs de la société chantante populaire "La Muse rouge". Il sera tué sur le front d’Argonne en 1916. Georges Cochon, né le 26 mars 1879 à Chartres, mort le 25 avril 1959, fut ouvrier tapissier, animateur de l’union syndicale des locataires. Inventeur et militant du droit au logement. Louis André, né en 1920 à Châteaudun, mécanicien, syndicaliste, poète et chansonnier, FFI exécuté sommairement en 1944. Albert Tournier, professeur de mathématiques, résistant, chef d’escadron de réserve, responsable départemental de la Fédération de l'Education Nationale. A Epernon se dévelope l'extraction de la pierre destinée à la réalisation de meules de moulins et de pavés. Un remarquable Musée des meules et pavés. en conserve la mémoire.
Né à Dreux, Charles Delescluze, journaliste, s’engage hardiment pour la République par ses publications et ses actes. Il joue un rôle important lors de la Commune de Paris durant laquelle il trouve une mort volontaire le 25 mai 1871.
Les cultures populaires perdurent bien après le précieux ouvrage que l'instituteur beauceron Félix Chapiseau leur consacre en 1902: "Le folklore de la Beauce et du Perche" dans la collection "Les littératures populaires de toutes les nations" aux Editions Maisonneuve. Alain Denizet a donné une riche préface à la troisième édition chez CPE. Il décrit la démarche de Félix Chapiseau qui embrasse tous les aspects du folklore dans une démarche progressiste: "superstitions, remèdes des rebouteux, sorcellerie et diablerie, monde des fées et des lutins, légendes et contes, proverbes et chansons, rites des fêtes traditionnelles et coutumes liées aux différents âges de la vie. Abandonnant parfois la neutralité de l’observateur, il se fait moraliste quand il condamne des coutumes jugées ridicules ou dangereuses, notamment celles concernant la santé. En homme de son temps, il se pose en artisan du progrès".
La III° République se déploie paisiblement dans un département où les militants et les élus républicains sont nombreux comme le montrent les listes des députés et des sénateurs. Les grandes lois laïques en faveur de l'école primaire et la séparation des Eglises et de l'Etat sont votées et appliquées sans grandes difficultés. Parmi les grandes figures d'élus se trouvent William Waddington, ministre de l’Instruction publique en 1873 et 1877, et Paul Deschanel, président de la République en 1920. Gustave Isambert est élu député en 1889. La Grande Guerre, de 1914 à 1918, provoquera la même hécatombe que dans toute la France. Les monuments aux morts de chaque ville et village nous le gardent en mémoire. Ainsi qu'une exposition des Archives départementales. C'est le clairon d'un Beauceron, Octave Delaluque, dont le destin sera triste, qui sonne la fin de cette ignoble boucherie, pour reprendre le titre d'un livre de Marie-France Saliège et Michel Brice.
Médaille des défenseurs de l'Ecole laïque
En 1936 le Front populaire triomphe. Pascal Ory en a donné un tableau érudit dans "La Belle illusion". Maurice Viollette est résolument engagé en son sein. Si un homme politique devait symboliser l'Eure-et-Loir et l'engagement humaniste, républicain et laïque, c'est lui. Né à Janville en 1870, mort en 1960, à 90 ans, il compte 62 ans de mandat électif. Il a été maire de Dreux pendant 51 ans, conseiller général pendant 56 ans, président du Conseil général pendant 40 ans, parlementaire pendant 36 ans. Et quatre fois ministre. Il a à son actif une oeuvre de bâtisseur exemplaire. Un billet de ce blog lui est consacré.
La Résistance. Albert Hude a consacré un livre à "La Résistance en Eure-et-Loir" qui a suscité un débat. Elle fut le fait de 200 à 300 personnes. Parmi elles et eux, il faut rappeler l'engagement de André Thoby, instituteur, militant syndicaliste et socialiste. Il travaillera ensuite sur l'histoire de la Résistance en Eure-et-Loir et fondera le Musée de l'Ecole en 1974 avec Robert Joly, enseignant et auteur de "Histoire de Chartres". Cette histoire est incarnée par la haute figure de Jean Moulin, préfet qui dirigera la Conseil National de la Résistance, et qui mourra en 1943 après avoir été torturé. En 1944, on comptait en Eure-et-Loir une trentaine de groupes et de maquis autonomes de résistants plus ou moins affiliés aux grandes organisations du Conseil National de la Résistance telles les Francs Tireurs et Partisans Français, Libération Nord ou l’Organisation Civile et Militaire. Les arrestations et exécutions furent nombreuses. La 2° Division Blindée du général Leclerc est investie dans la libération du département. Un épisode assombrira ce moment, celui de "La tondue de Chartres" photographiée par Robert Capa, à laquelle Philippe Frétigné et Gérard Leray ont consacré un livre. Le 15 mars 1944 le Conseil National de la Résistance adopte à l'unanimité un programme intitulé "Les Jours heureux" Un Musée commun Jean Moulin / Général Leclerc est installé à Paris.
Les "trente glorieuses", période de forte croissance économique, vont de 1945 à 1973. La vie d'Ephraïm Grenadou, paysan français, de Saint Loup, qui a vécu l'époque précédente et celle-ci est exemplaire. Les guerres d'Indochine et d'Algérie mettent fin à la colonisation. La société française entre dans l'ère de la consommation. L'essor industriel entraîne le plein emploi. Les salaires augmentent. Les revenus des ménages sont stabilisés. L'Etat joue un rôle déterminant. L'éducation est largement démocratisée. Les classes moyennes et ouvrières sont confortées. Le monde rural change. Les paysans deviennent des chefs d'entreprise. Beaucoup quittent la terre. Les événements de Mai 68 traduisent les mutations internes de la société française. L'Eure-et-Loir est largement mobilisée. Cette économie repose sur les énergies fossiles. Le quadruplement du prix du baril de pétrole met fin à cette période.
En 2017 une exposition, "Histoires de migrations", trace un tableau de l'histoire de l'immigration en Eure-et-Loir. "Histoires de migrations. Intimités et espaces publics", un ouvrage l'accompagne, publié aux Editions universitaires François Rabelais et dirigé par Guillaume Étienne. C'est également l'objet de l'association Mémoires plurielles.
La fin de la guerre froide entre les USA et l'URSS au début des années 90 caractérise une nouvelle époque: la mondialisation. L'essor des pays de l'ancien tiers monde, les modernisations technologiques, les migrations de masse, la financiarisation de l'économie, la précarité croissante en Europe et en Amérique du Nord, les difficultés des quartiers et du monde rural, la prise de conscience d'une nécessaire transition écologique en sont des dimensions. Face à ces changements d'ampleur planétaire les habitants de l'Eure-et-Loir s'interrogent. Les inquiétudes identitaires se mêlent aux débats sur l'Union Européenne et sur l'évolution des quelques 12.000 entreprises industrielles, 5000 exploitations agricoles et les 6000 entreprises artisanales du département. Plusieurs, regroupées en "clusters", relèvent le défi mondial tout en restant implantées localement. Par ailleurs les manifestations des Gilets Jaunes ont rendues publiques leurs difficultés et leurs inquiétudes.
2012 Fondation des Editions ELLA par Christophe Prat Entretien
Les manifestations des Gilets Jaunes interrogent la société française toute entière.
2022. 7 janvier Décès de Maurice Ravanne, enseignant, militant associatif, élu de la République, libre penseur...
2023 A L'Esperluète. Ouverture du cycle intitulé "Comment les petites histoires racontent la grande Histoire".
Les Cercles Condorcet sont affiliés à la Ligue de l'enseignement. Mouvement d'éducation populaire laïque, la Ligue est une confédération réunissant des Fédérations départementales, dont celle d'Eure et Loir. La Ligue est aussi un mouvement d'idées. Les initiatives des Cercles sont accompagnés par une édition "Cercles Condorcet" sur Médiapart. La Ligue anime également une édition "Laïcité".
Commentaires
Merci pour ce cadeau que je vais rapidement lire.
jouant le rôle d'historien de la commune de Bû, je bénéficierai de ce texte pour faire découvrir le Temple de Bû en août avec l'appui de l'Office de tourisme de l'agglo de Dreux.