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Histoire populaire de l'Eure-et-Loir - Page 6

  • Toutes solidaires, paroles de femmes dans le mouvement des gilets jaunes

    49614714_359357688226275_1449135580716728320_n.jpgFrance3 Régions propose une remarquable enquête sur la place des femmes dans le mouvement des gilets jaunes. Cet aspect du mouvement a été relevé dès le début par plusieurs journalistes. Un article en ligne sur le site Fragment des Temps Présents le détaille. 

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  • Hommage a Jean moulin mort le 8 juillet 1943

    Jean Moulin. Né à Béziers le 20/06/1899 ; Mort à Metz le 08/07/1943

    Jean_Moulin.jpg


    Figure phare de la Résistance française lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin a fait preuve d’un courage et d’une détermination sans bornes dans son combat. Il a organisé et unifié la Résistance au sein du CNR, naturellement convaincu que tel était son devoir de Français.

    De l’enfance aux études

    Jean Moulin est né le 20 juin 1899, à Béziers, au sein d’une famille d’universitaires. Il grandit dans l'insouciance de l'enfance, durant laquelle il montre de fortes aptitudes de dessinateur. Ayant obtenu son baccalauréat en 1917, il suit des études de droit à l’université de Montpellier, tout en travaillant au cabinet du préfet de l’Hérault.
    En pleine guerre mondiale, il est mobilisé et ainsi contraint d’interrompre ses études. Mais l’armistice est signé avant son premier combat, ce qui lui permet de reprendre son cursus et ses activités dès la fin de l’année 1919. Il obtient sa licence de droit en 1921.

    Une carrière administrative précoce

    Très jeune, Jean Moulin entretient une profonde passion pour la politique. Socialiste engagé, son père n’est sans doute pas étranger à un tel sentiment. En effet, il influe grandement sur les conceptions politiques de son fils et l’amène sur la voie républicaine. Particulièrement impliqué dans l’organisation du pays, Jean Moulin devient, dès 1925, le plus jeune sous-préfet de France, à Albertville, puis à Châteaulin.
    Déterminé et passionné, Jean Moulin s’investit dans ses fonctions et dans ses opinions politiques. Il devient chef du cabinet du Ministère de l’Air du Front populaire en 1936. Ainsi, au cours de la guerre d’Espagne, il n’hésite pas à soutenir les républicains. Ses qualités et son dévouement lui valent d’être nommé préfet d’Aveyron en 1937. Une fois de plus, il est le plus jeune français à assurer ce type de fonctions.

    L’entrée dans la Résistance

    En juillet 1939, Jean Moulin est nommé préfet de Chartres, peu de temps avant l’invasion du pays par les Allemands. Dès le début de la guerre, il demande à combattre pour la France en tant que sergent de réserve. Toutefois, il se heurte au refus de l’administration, qui le maintient à la préfecture.
    La France est envahie le 10 mai 1940 et Jean Moulin s’efforce de maintenir le calme en Eure-et-Loir. En tant que préfet, il va bientôt devoir faire un choix déterminant. En effet, en juin 1940, les nazis lui soumettent une déclaration selon laquelle un groupe de tirailleurs sénégalais appartenant à l’armée française aurait commis des crimes graves. Conscient de l’innocence des accusés, Jean Moulin refuse de signer le document.
    Ayant osé tenir tête à l’occupant, il est battu puis emprisonné. Son refus de collaborer l'amène à commettre un acte qui témoigne de son courage et de sa détermination : il tente de se trancher la gorge à l’aide d’un bout de verre. Il échappe à la mort de justesse, puis est révoqué par le gouvernement de Vichy en novembre 1940. C’est à cet instant qu’il fait concrètement ses premiers pas dans la Résistance.

    Sa mission : unifier la Résistance

    Moulin_pemiers_combats.jpgConvaincu de son devoir de lutte contre l’occupant, il se rend à Londres pour rencontrer le général de Gaulle, en 1941. Les deux hommes ne tardent pas s’accorder leur confiance et Jean Moulin se voit confier la lourde tâche d’unifier la Résistance dans le Sud de la France.
    Assuré d’un soutien matériel essentiel, il rejoint le pays dans la nuit du 1er au 2 janvier 1942. Il prend différentes identités, dont celles d’un agriculteur et d’un directeur de galerie d’art. Aux prix de grands efforts, il tente de rallier les différents mouvements de résistance entre eux et sous l’autorité du Général. Dans un premier temps, il contacte tous les chefs des différents mouvements de résistance. Ensuite, il s’efforce, après avoir créé l’Armée secrète (AS), de mettre en place différents services : parachutage, information, presse, transmissions, comité général d’études, noyautage des administrations publiques…
    Durant cette période, il semble que sa volonté et son courage aient naturellement pris le pas sur la fatigue. Doté d’une énergie inépuisable, il parvient encore à réunir les trois grands mouvements de résistance français, à savoir Combat de Henri Frenay, Franc-Tireur de Jean-Pierre Levy et Libération-Sud d’Emmanuel d’Astier de la Vigerie. Il les rassemble au sein du Mouvements Unis de résistance (MUR). Toutefois, les conflits entre différents chefs résistants ne lui facilitent la tâche.
    Après un bref retour à Londres au début de l’année 1943, où il rend son rapport au Général De Gaulle, il est ensuite chargé de mettre en place le Conseil national de la Résistance (CNR). Il s’agit en fait de réunir toutes les organisations (mouvements, partis politiques et syndicats) sous une même entité politique. C'est Jean Moulin lui-même qui en prend la présidence.

     

    Trahi, arrêté, torturé, tué

    Moulin_acte_deces.jpgLa première réunion du CNR se déroule le 27 mai 1943, à Paris. Mais les conflits au sein de la Résistance ne s’atténuent pas. Certains espèrent même pouvoir évincer Jean Moulin. Lorsque le chef de l’Armée secrète, le général Delestraint, est arrêté par l’occupant au début du mois de juin, Jean Moulin organise en urgence une réunion des responsables militaires à Caluire, afin de s'organiser en l’absence du malheureux.
    Le 21 juin 1943, la Gestapo envahit le lieu de rassemblement et arrête tous les participants. La trahison, ou dénonciation, semble évidente. Jean Moulin est emprisonné à Lyon et torturé pendant plusieurs jours. Malgré les souffrances abominables qu’il endure, jamais il ne donnera une quelconque information sur le mouvement qu’il a mis en place. Il meurt lors de son transfert en Allemagne, le 8 juillet 1943.
    Sans chercher la gloire ou une quelconque reconnaissance, Jean Moulin a lutté corps et âme pour libérer sa nation du joug nazi. Jusqu’à son dernier souffle, il a mené une résistance autant psychique que physique. Ses cendres reposent au Panthéon depuis 1964 et son combat héroïque reste à jamais ancré dans l’Histoire.

    Ce texte a été publié sur la page Facebook "Histoire et Devoir de Mémoire - Résistance et Déportation" gérée par Véronique Waddle. 

    Histoire populaire de l'Eure-et-Loir

    Le Cercle Condorcet-Viollette propose en ligne l'Histoire populaire de l'Eure-et-Loir 

    cercles_condorcet_RVB_couleur.jpgLes Cercles Condorcet sont affiliés à la Ligue de l'enseignement. Mouvement d'éducation populaire laïque, la Ligue est une confédération réunissant des Fédérations départementales, dont celle d'Eure et Loir.  La Ligue est aussi un mouvement d'idées. Les initiatives des Cercles sont accompagnés par une édition "Cercles Condorcet" sur Médiapart. La Ligue anime également une édition "Laïcité". 

  • Création du Cercle Condorcet - Viollette

    Le Cercle Condorcet-Viollette est un lieu de débats culturels liés à la Ligue de l'Enseignement d'Eure-et-Loir

    Des groupes de réflexion

    Les cercles Condorcet constituent, au sein de la Ligue de l’Enseignement, des groupes de travail, de réflexion et d’action réunissant des citoyens très divers par leurs origines, leurs compétences et leurs expériences professionnelles. Leur démarche, fondée sur l’échange et la reconnaissance mutuelle, relève de l’éducation populaire.

    L’ambition des cercles Condorcet est de :

    • veiller au respect des valeurs de la République, de la démocratie, de la laïcité, de la citoyenneté, de l’instruction pour tous ;
    • apporter un éclairage sur des débats de société tels que travail, justice, racisme… ; des questions d’actualité comme la violence, le sport, les mouvements sociaux….

    Et pour cela, ils ont le projet de

    • promouvoir l’esprit critique ;
    • combattre la désinformation ;
    • affirmer des positions basées sur l’exercice de la raison critique et sur les valeurs de la République ;
    • donner aux citoyens l’occasion de se réunir pour affiner leur réflexion et jouer pleinement leur rôle dans le débat public, pour une démocratie enrichie et renouvelée.

    Origine des Cercles Condorcet

    C’est en 1986 que le premier cercle Condorcet est créé par une centaine de personnalités parisiennes sous l’impulsion de Claude Julien,  journaliste, alors directeur du Monde diplomatique, et qui sera de 1990 à 1998 président de la Ligue de l’enseignement.

    Il s’agissait d’universitaires, responsables économiques, syndicalistes, militants associatifs, prêts à engager une réflexion commune sur le monde et à voir comment peut s’instaurer une société nouvelle face aux mutations technologiques, à la mondialisation, à l’individualisme et à l’émergence d’une société à deux vitesses.

    En choisissant le nom de Condorcet, les fondateurs  ont entendu affirmer qu’ils s’inspiraient de l’esprit des Lumières, et de cet illustre ancêtre penseur de la République, de la démocratie, de la laïcité et de l’école pour tous.

    Nous avons résolu d'y accoler le nom du grand républicain Maurice Viollette, dont l'oeuvre politique et culturelle a marqué l'Eure-et-Loir.

    Histoire populaire de l'Eure-et-Loir

    Le Cercle Condorcet-Viollette propose en ligne l'Histoire populaire de l'Eure-et-Loir 

    cercles_condorcet_RVB_couleur.jpgLes Cercles Condorcet sont affiliés à la Ligue de l'enseignement. Mouvement d'éducation populaire laïque, la Ligue est une confédération réunissant des Fédérations départementales, dont celle d'Eure et Loir.  La Ligue est aussi un mouvement d'idées. Les initiatives des Cercles sont accompagnés par une édition "Cercles Condorcet" sur Médiapart. La Ligue anime également une édition "Laïcité".