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"Des phares dans la nuit", un thriller psychologique

phares.JPGCe premier roman d’un auteur lui-même énigmatique nous entraîne dans une aventure à la fois très humaine et tout à fait exceptionnelle. Elle se déroule dans notre département.

des-phares-dans-nuit-d-destrees-552x768.pngDominique Destrée est le pseudonyme d’une personne issue du monde des arts et de la culture. La quatrième de couverture de « Des phares dans la nuit » (Editions 20-15) présente ainsi l’écrivain. Car, si le prénom peut être féminin ou masculin, le genre de l’auteur ne fait guère de doute dès le début de la lecture. Sa description sensuelle de la relation entre les deux principaux personnages fait manifestement ressentir son identification à Gabriel, artiste quinquagénaire et épicurien,  passionné par la jeune et belle Arsénia. Celle-ci ayant d’ailleurs pris l’initiative de conquérir celui-là. L’auteur a choisi un prénom rare, d’origine latine, pour décrire une femme libre et sûre d’elle-même. Mais le destin frappe nos amoureux. Le dimanche 24 septembre 2017, sur la route RD 106 entre Lèves et Maintenon. Des phares dans la nuit…

Nous aurons à cœur de ne rien dévoiler ici de la trame romanesque. Mais il est important de tenter de donner une idée du style de l’auteur et du genre du livre. C’est à la fois un roman psychologique (mais sans longues digressions) et un thriller (mais sans complaisance pour la violence).  Le style est direct. La langue est simple. Une seule dérogation appartenant au vocabulaire médical, dans un moment se déroulant à l’hôpital, l’évocation de la « mydriase », dilatation permanent des pupilles, donc « en plein phares », peut-être une allusion au tire. Pas de mots abscons, pas de descriptions de paysages, mais des portraits incisifs de chaque personnage.

Ainsi Laurène, infirmière humaniste à l’hôpital Pasteur: « C’était une femme brune de taille moyenne avec quelques rondeurs bien proportionnées : une petite cinquantaine bien assumée. Son sourire franc, sa manière de se mouvoir et ses yeux verts magnifiques ajoutait un charme naturel… Mais c’était surtout sa bienveillance et son humanité dans ses rapports aux autres et notamment aux familles des patients, qui faisait que tout le monde appréciait Laurène Jansen. Elle était une belle personne : simple et généreuse ».

Le drame humain qui se noue dans le roman se double de questions d’éthique. Là-aussi sans pesanteur. Les questions de la mort donnée par amour, de la vérité due à chacune et à chacun sur ses propres origines, sur la force de l’amitié… se posent aux personnages parmi lesquels émerge Caroline Saltiel, l’amie d’Arsénia, qui veillera sur le destin de son enfant…  Chaque lecteur pourra accompagner ces personnages en se posant à lui-même ces questions. Que ferions-nous à la place de chacun d’entre eux, et plus spécialement à la place de Caroline ?

Ces questions profondes courent tout au long du roman, au rythme de chapitres brossant pour chacun un moment et un lieu particulier. Avec une succession de révélations dont la dernière est une des plus surprenantes et nous replonge dans l’atmosphère criminelle des thrillers. Elle ouvre la porte vers le deuxième tome dont le titre est « Le triomphe d’un ange ». Il vient de paraître, toujours aux Editions 20-15…    

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